je me souviens... d’un hole in one avec tablier gris


Je me souviens de ce jour comme si c’était hier. La chose ne fera rire que les initiés : ceux qui ont fréquenté le 127 et, par delà, qui ont connu ou connaissent la Grande Maison. Les autres, ne comprendront pas pourquoi on rit car, finalement, ce n’est pas drôle… Un beau jour, donc, un nouveau Directeur arrive dans les vieux murs du 127. Le choc ! Pour être brutal, c’est un rien brutal. Imaginez plutôt : vous allez chercher quelqu’un d’envergure oeuvrant dans un structure de premier plan, architecturale itou, et vous le balancez, sans autre forme de procès au boulevard Jacqmain ! C’est, au minimum, le coup du soufflé : ça retombe illico. Bref, le brave nouveau Directeur met un pied dans son bureau (de loin un des plus beaux de la maison, pourtant, mais il l’ignore toujours…). Ca vous lance la pitié, comme on dit. Mais bon, il assume. Déjeuner à midi, et retour au nouveau bercail. Il fait appeler l’homme au tablier gris. Pierrot se pointe et voit, juste sous son nez, pendouiller une balle de golf. Le temps de voir qu’à l’autre bout de la balle se trouvait une clef de voiture, et il s’entend dire : « Vous pouvez laver ma voiture ?! Merci ». Le tablier gris est parti, la voiture a été lavée, mais ça a été la première et la dernière fois qu’on a pu rire comme ça…

je me souviens... des jambons au labo photo


Je me souviens très bien de cette odeur indéfinissable qui caressait les narines de celles et ceux qui se pointaient au premier étage, là où se trouvaient les anciens bureaux du « pré-press ». Longtemps on a cherché d’où cela pouvait venir. Puis, un jour, la lumière fût ! Dans un premier temps, à force de venir, les visiteurs se sont dits que ça sentait franchement le jambon fumé. Dans un second temps, ils ont découvert qu’ils avaient raison. Sieur Robert les a conduits dans une sorte de grotte de Lascaux, pour une visite guidée. Dans cet ancien local réservé aux développements des pellicules photos de nos photographes attitrés, il n’y avait plus de courant. Seuls subsistaient quelques flacons, bassines et autres objets que l’on utilisait encore au siècle dernier… Sieur Robert précédait ses visiteurs et leur montrait fièrement que là, juste en haut, au-dessus de leur tête, pendaient de beaux jambons d’Ardenne, qu’il avait mis à fumer ! Eclairés à la lumière d’un briquet, ils avaient fière allure… L’endroit est resté secret jusqu’au jour où le risque de voir la marchandise disparaître est devenu trop grand. Et le dernier jambon, fumé au 127, a été vendu au plus offrant.

je me souviens... de ces mails à "IPM tous".

"Désolée, je sais que cela importune certains - et je les prie de m'excuser - mais je voudrais faire passer le message suivant:

Y aurait-il des amateurs pour accueillir un lapin nain (il y en a 8 à donner !!) ? Deux sont sevrés (un tout tigré, un tout blanc), les six autres (quasi tous blancs, sauf deux avec oreilles noires) le seront fin août.

Merci d'avance"

je me souviens... des Esquimaux à Pierrot

Je me souviens très bien de ce jour où la Régie attendait un dernier colis à remettre aux enfants de la Dictée du Balfroid. Il s’agissait d’une boîte envoyée par Ola. Ola offrait à chaque enfant, un bon pour une glace gratuite à valoir dans un magasin au choix. Chaque bon devait être glissé de toute urgence dans les sacs à distribuer lors de la dictée. Le petit carton arrive à la réception. Pierrot le prend et se met en tête de le monter à la Régie. Arrivé là, il ne voit personne. Que faire ? Il cherche la solution, la trouve et redescend. La personne qui devait réceptionner le colis, revient à son tour à la Régie, ne voit pas le colis, cherche partout, se fait harceler par les « emballeurs » du Balfroid et finit par prendre son courage à deux mains : il téléphone à Ola en disant qu’on ne trouve pas le colis. Son interlocuteur lui dit que le carton a été réceptionné et qu’il est écrit Ola dessus, avec ses coordonnées. Apprenant donc que Pierrot s’en était chargé, il se met à chercher de nouveau le colis partout. Mais alors là, vraiment partout…Et son courage est payant puisqu’il finit par retrouver la caisse en carton, le lendemain. Pierrot l’avait tout logiquement rangée dans…le congélateur !

je me souviens... des marrons chauds

Je me souviens de ce jour. C’était un dimanche. Au second, à côté des infographistes, il y avait un local réservé aux scanners. C’était le local de la Nasa du 127 ! On pouvait tout juste ouvrir la porte, il fallait une température optimale, pas de poussière, etc… Aux commandes de ces appareils révolutionnaires (nous avait-on dit à l’époque) : un certain Jean Legat. Ce dimanche là, donc, le brave Jean était venu un peu tôt, avant la lancement de l’édition du lundi. Quelques temps plus tard, le Directeur Général de l’époque, qui n’avait sans doute d’autres occupations, arrive au bureau très décontracté. Son nez frétille dans la cage d’escalier et il est attiré, comme une mouche sur la confiture, par cette étrange odeur. Plus il monte, plus ça sent le grillé ! Plus il monte, plus il s’inquiète : pour les machines, pour la maison, pour la catastrophe qu’il pressent. Son nez l’amène jusqu’au second étage. Il avance vers le local Nasa 127, pousse la porte, et tombe, nez-à-nez, avec un Jean Legat en train de griller des marrons sur un petit réchaud installé sur les scanners ! Chauds, chauds, les marrons….

quand nos poubelles étaient triées

quand on avait des voisins entreprenants...

cela a commencé par le théâtre national. puis de tous les côtés nous avons pu comparer les performances de différents maîtres d'oeuvre. En matière de bruit, de poussière...

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